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Anti-inflammatoires pour soulager la tendinite

Alexandre Auffret

A PROPOS DE L'AUTEUR
Alexandre Auffret, kinésithérapeute, coach sportif et ostéopathe du sport, je m'efforce de vous fournir les meilleurs conseils pour bien vous soigner, vous entrainer, et prendre soin de votre santé. En savoir plus →

La tendinite est une affection courante d’un tendon, provoquant une douleur et une inflammation locale. Les régions les plus touchées sont l’épaule, le genou, le coude, le tendon d’Achille, le pied, ou le poignet.

Les anti-inflammatoires sont très souvent utilisés dans le traitement de la tendinite, dans le but de réduire l’inflammation et soulager la douleur. Cependant, la prise d’un anti-inflammatoire ne semble pas toujours recommandée en cas de tendinopathie, à cause des risques potentiels sur la bonne guérison du tendon.

Dans cet article, retrouvez l’ensemble des informations ainsi que des conseils concernant l’utilisation d’anti-inflammatoires en cas de tendinites, les effets, les risques associés, et les alternatives naturelles possibles pour se soigner.

 

Quel anti-inflammatoire pour la tendinite ?

Pour soulager une tendinite, votre médecin peut proposer différents anti-inflammatoires en fonction de l’intensité de la douleur :

  • Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), sous forme de comprimé ou de pommade.
  • Les corticostéroïdes, souvent proposés dans le cas d’injections ou d’infiltrations.

En cas de tendinite, l’utilisation d’un anti-inflammatoire peut permettre un soulagement à court terme de la douleur. Par contre, leur utilisation ne permet pas de soigner la tendinite à moyen et long terme. Les anti-inflammatoires ne permettent pas de réparer le tendon et, considérant leurs effets secondaires désormais bien connus, leur utilisation n’est pas recommandée (1).

 

Médicaments anti-inflammatoire non stéroïdiens

Les médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) agissent sur le soulagement de la douleur en bloquant la réponse inflammatoire. Ils ciblent la production d’enzymes (COX1 et COX2), responsables de la libération des prostaglandines (hormones), qui contribuent à l’apparition de la douleur et du gonflement. 

Les anti-inflammatoires non stéroïdiens les plus utilisés pour la tendinite sont (2):

  • Ibuprofène (Advil®, Nurofen®).
  • Diclofénac (Voltarène®, Flexor®).
  • Kétoprofène (Kétum®).
  • Acide acétylsalicylique (Aspirine®, Aspegic®).

Ils peuvent être administrés sous forme de comprimé, ou de crème. 

 

Corticostéroïdes (injections ou infiltrations)

Les corticostéroïdes sont de puissants agents anti-inflammatoires et l’injection péri-tendineuse de corticostéroïde est fréquemment utilisée pour traiter la douleur chronique de la tendinopathie.
Les injections ou les infiltrations de corticostéroïdes ne sont pas proposées en première intention. Votre médecin peut vous en prescrire en cas de douleur trop intense, qui n’est pas soulagée par le traitement recommandé en cas de tendinite.

À LIRE: Tendinite et tendinopathie : tout ce qu’il faut savoir

 

Avantages et inconvénients des anti-inflammatoires pour la tendinite

Beaucoup de personnes se demandent s’il est nécessaire et conseillé de prendre un anti-inflammatoire pour soigner une tendinite.

En cas de tendinite, les anti-inflammatoires pris par voie orale ou locale, permettent de réduire la douleur à court terme (7 à 14 jours), particulièrement pour la tendinite de l’épaule. L’effet anti-douleur est moindre pour soulager la tendinite d’Achille, du genou, ou du coude (3). Par contre, ils ne sont pas efficaces pour soigner une tendinite à long terme, l’action anti-douleur modérée se faisant au détriment de la bonne guérison du tendon.

En effet, les anti-inflammatoires bloquent la production des prostaglandines, des hormones nécessaires au déclenchement de la réponse inflammatoire pendant la phase aiguë de la tendinite. Ainsi, la prise d’anti-inflammatoire bloque donc l’inflammation. La présence de cette inflammation semble être un élément indispensable afin de réparer le tendon en cas de tendinite (4).

En effet, grâce à cette inflammation, des cellules et des molécules se dirigent alors vers le tendon irrité, afin de le réparer. Si cette réponse est perturbée par la prise d’un anti-inflammatoire, la guérison peut être retardée, voire perturbée, et devenir chronique (5).

Enfin, prendre un anti-inflammatoire en cas de tendinite chronique ne présente aucun intérêt pour se soulager, car l’inflammation n’est pas toujours présente lorsque la tendinite devient dégénérative (6). 

De plus, même lorsque la prise d’anti-inflammatoire est combinée à un programme de rééducation de 12 semaines d’exercices spécifiques, les résultats ne sont pas meilleurs que sans anti-inflammatoire (7).

En résumé : La prise d’un anti-inflammatoire ne permet pas de soigner la tendinite à moyen et long terme. Tout au mieux, le médicament pourra vous soulager ponctuellement, à court terme, mais risque de perturber ou retarder la guérison de votre tendinite sur le long terme. Ainsi, il est préférable de réserver leur utilisation uniquement en cas de douleur très intense, et sur une période la plus courte possible.

 

 
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Effets secondaires de la prise d’un anti-inflammatoire

De nombreux effets secondaires sont retrouvés à la suite de la prise d’un anti-inflammatoire (8) :

  • Perturbe la guérison d’une blessure, à cause de l’action anti-inflammatoire.
  • Aggrave une douleur ou une blessure existante, en forçant plus pendant l’activité.
  • Augmente les risques de problèmes rénaux aigus, et d’hyponatrémie.
  • Provoque des troubles digestifs (saignements intestinaux. indigestion, perméabilité intestinale, inflammation).
  • Augmente les risques cardio-vasculaires (arrêt cardiaque).
  • Perturbe l’équilibre de la flore intestinale (microbiote) (9).

Pour minimiser les effets secondaires, il est conseillé de suivre les recommandations suivantes :

  • Raccourcir le plus possible la durée du traitement anti-inflammatoire (maximum 3 à 7 jours).
  • Privilégier l’utilisation locale, à l’aide d’une crème ou d’une pommade anti-inflammatoire.

Tant que possible, il faut éviter les injections et les infiltrations d’anti-inflammatoires. En effet, même si des résultats sont observés sur la réduction de la douleur à court terme (moins d’un mois), ce traitement est dangereux pour le tendon à moyen long terme (3 à 6 mois) (10). L’action directe des corticostéroïdes sur le tendon est délétère pour sa bonne guérison : diminution du collagène, déplétion des réserves de cellules souches, diminution des propriétés mécaniques (11).

En résumé : La prise d’un anti-inflammatoire présente de nombreux effets secondaires, parmi lesquels des troubles rénaux, digestifs, ou cardiaques. Une application locale d’anti-inflammatoire, sous forme de crème ou de pommade, peut être une meilleure alternative, permettant de limiter les effets secondaires.

 

Anti-inflammatoires par voie locale pour la tendinite (crème ou pommade)

De nombreuses crèmes ou pommades anti-inflammatoires sont proposées pour soulager la tendinite. Parmi les plus utilisées, nous pouvons citer :

  • Voltarène® et Flextor®, contenant du diclofénac.
  • Kétum®, contenant du kétoprofène.

À court terme, appliquer une crème anti-inflammatoire sur la tendinite peut permettre de soulager la douleur. Dans une étude sur la tendinopathie d’Achille, 3 jours d’application locale d’anti-inflammatoire (diclofénac) a permis de réduire l’intensité de la douleur de 4,8 à 3,1 sur 10. Toutefois, une utilisation prolongée sur 4 semaines n’a donné aucun résultat sur la guérison de la tendinite (12).

De plus, les anti-inflammatoires sous forme de crème peuvent également perturber la bonne guérison de la tendinite à long terme. Le principe actif reste le même qu’un médicament anti-inflammatoire pris par voie orale. 

Cependant, l’utilisation locale d’une pommade anti-inflammatoire a l’avantage de diminuer le risque de provoquer les autres effets secondaires connus des anti-inflammatoires par voie orale, comme les troubles rénaux, digestifs, ou cardiaques (13).

En résumé : La prise d’un anti-inflammatoire par voie locale pourra soulager modérément la douleur à court terme. Elle permet de limiter les effets secondaires associés à la prise par voie orale, mais risque également de retarder la guérison de la tendinite à long terme. Ainsi, il est préférable de réserver leur utilisation uniquement en cas de douleur très intense, sur une courte période, et de privilégier des alternatives anti-douleur moins nocives.

 

Alternatives aux anti-inflammatoires pour la tendinite

Pour soulager la douleur d’une tendinite, il existe des alternatives aux médicaments anti-inflammatoires :

 

Cryothérapie pour la tendinite

L’application de froid sur la tendinite est un moyen souvent utilisé pour soulager la douleur. Le froid agit en réduisant l’inflammation locale, la sensibilité douloureuse, et l’oedème (gonflement). Pour obtenir une action sur la réduction de la douleur, il est conseillé d’appliquer une poche de froid sur le tendon irrité, sur une période allant de 15 à 20 minutes (14).

Toutefois, il faut garder à l’esprit que tout ce qui réduit l’inflammation peut aussi retarder la guérison, puisque l’inflammation est essentielle à la récupération d’une blessure (15). De ce fait, récemment, l’utilisation de la glace a ainsi été remise en question, voire déconseillée (16).

Cependant, même si l’application de glace ne semble pas avoir un impact positif sur la guérison de la tendinite à long terme, il n’existe pas suffisamment de preuves pour affirmer la notion que la cryothérapie pourrait retarder la guérison d’une blessure (17).

Ainsi, utiliser la glace pour soulager la douleur de la tendinite semble efficace à court terme, et plus conseillée que l’utilisation d’AINS, avec potentiellement peu ou pas d’effets secondaires.

 

Curcumine (curcuma)

La curcumine, contenue dans le curcuma, est un anti-inflammatoire naturel qui peut être utilisé pour soulager la douleur d’une tendinite. Ses propriétés anti-inflammatoires et anti-oxydantes semblent agir sur la réduction de l’inflammation (18). 

Parce que la curcumine est mal absorbée par le système digestif, elle doit être associée à la pipérine (poivre noir). Pour être efficace sur la tendinite, il est préférable d’utiliser un complément alimentaire de curcuma, pour obtenir un dosage plus adapté.

Contrairement aux AINS, la curcumine ne semble pas perturber la réponse immunitaire, malgré son action sur le soulagement de la douleur et de l’inflammation.

Récemment, la prise d’un complément de curcuma sur 3 mois s’est avéré efficace pour soulager la douleur de l’arthrose du genou, sans effet secondaire retrouvé (19).

De plus, la combinaison du curcuma et de la boswellia sur 1 mois a permis d’améliorer les symptômes de la tendinite, indépendamment de la cause, et sans risque reporté (20).

 

Paracétamol

Le paracétamol est un médicament analgésique que s’est avéré tout aussi efficace que les anti-inflammatoires pour soulager la douleur. Il a l’avantage de présenter moins d’effets secondaires que les AINS (21).

Cependant, certaines études ont montré que l’utilisation du paracétamol pourrait perturber la guérison, notamment en modifiant l’adaptation du tendon suite aux exercices de rééducation, l’empêchant de se renforcer (22). 

Pour une tendinite, il convient donc de réserver l’utilisation du paracétamol pour des douleurs intenses, non soulagées par les alternatives naturelles, et en limitant au maximum la durée du traitement.

 

Exercices de rééducation

Des exercices spécifiques de rééducation peuvent fournir un effet analgésique immédiat chez les patients atteints de tendinopathie. Ils sont ainsi proposés comme traitement initial pour le soulagement de la douleur. Ils peuvent être tout aussi efficaces que l’application de glace pour soulager la tendinite à court terme, et ont l’avantage de solliciter et faire travailler le tendon, élément clé dans le traitement de la tendinite.

Ces exercices ont l’avantage d’être simples à réaliser et certains peuvent même être pratiqués en cas de tendinite réactionnelle, en début de traitement (23). 

Cependant, les résultats sur la réduction de la douleur de cette méthode diffèrent en fonction de la localisation de la tendinopathie, de l’exercice réalisé, et du patient. Vous pouvez vous orienter vers les différents articles proposant des exercices en fonction de la localisation de votre tendinite : l’épaule, le coude, le genou, le pied, le tendon d’Achille, le poignet.

 

Massage du tendon

Le massage du tendon peut s’avérer efficace dans le soulagement de la tendinopathie, à court terme. Il a également l’avantage d’améliorer l’afflux sanguin localement, et de moduler les récepteurs de la douleur (24).

Pour cela, il suffit de masser le tendon transversalement pendant 5 à 10 minutes. La pression doit être adaptée en fonction de l’intensité de la douleur. Si le tendon est irrité, il convient de ne pas appuyer trop fort, pour ne pas l’irriter davantage. L’objectif est de soulager la douleur, et non pas de l’augmenter.

En complément, il est possible d’utiliser une huile essentielle, comme la gaulthérie, reconnue pour ses propriétés anti-inflammatoires, pouvant soulager la douleur (25).

 

Comment soigner une tendinite  ?

La tendinite se soigne grâce à un traitement comprenant : 

  • Repos relatif, en évitant les activités douloureuses, et en poursuivant celles qui ne le sont pas.
  • Exercices de rééducation, pour renforcer les tendons et les muscles.
  • Soulagement et gestion de la douleur, sans perturber la guérison de la tendinite.
  • Alimentation pour favoriser la résolution de l’inflammation
  • Hygiène de vie (sommeil, stress, gestion de l’entrainement).

Les objectifs de ce traitement sont de soulager la douleur, réguler l’inflammation, accompagner la guérison du tendon, et retrouver l’amplitude normale des mouvements, au sport comme au travail.

À ce jour, l’élément du traitement qui semble le plus efficace pour la tendinite, quelle que soit sa localisation, est la pratique d’exercices spécifiques pour améliorer la douleur et la fonction du patient (26).

À LIRE: Traitement de la tendinite

 

Anti-inflammatoire et sport

La tendinite est une pathologie qui se manifeste généralement chez le sportif. De ce fait, les anti-inflammatoires sont souvent utilisés pour se soigner. Pourtant, prendre un anti-inflammatoire avant, ou pendant le sport n’est pas sans risque. Il est déconseillé de faire du sport après en avoir consommé, qu’il s’agisse de musculation, ou d’un sport d’endurance. 

Les effets secondaires potentiels sont nombreux et parfois dangereux pour le sportif (digestifs, rénaux, cardiaques). De part leur action anti-inflammatoire, ils perturbent le mécanisme naturel de guérison, indispensable pour soigner la plupart des blessures du sportif : entorses, tendinites, fractures, lésions musculaires (27).

De part leur action anti douleur, les anti-inflammatoires peuvent aggraver une douleur existante, et conduire le sportif à trop forcer sur une blessure, retardant ainsi la guérison. 

Enfin, les AINS ne permettent pas non plus d’améliorer les performances, de récupérer plus vite, ou de limiter les courbatures.

En automédication, il sera préférable d’utiliser des anti-inflammatoires localement, sous forme de crème ou de pommade, afin de limiter les effets secondaires, ou de privilégier d’autres alternatives anti-douleur.

À LIRE: Anti-inflammatoires et sport : les effets et les risques

 

Conclusion

L’inflammation est un processus naturel de l’organisme qui joue un rôle majeur dans la guérison de la tendinite. En effet, lorsqu’une anomalie apparaît au sein d’un tendon, le système immunitaire envoie des cellules et des molécules inflammatoires vers le tendon lésé, afin d’activer la réparation. Ce mécanisme est similaire à celui permettant de combattre les microbes, les virus ou les bactéries.

En bloquant l’inflammation, les anti-inflammatoires risquent de perturber le processus naturel de la guérison de la tendinite. Même si leurs effets sur la réduction de la douleur à court terme sont connus et documentés, les effets à long terme sont trop conséquents pour recommander leur usage, même ponctuellement. Pour soulager votre douleur, il est plus prudent d’utiliser d’autres alternatives, comme le froid, le massage, ou les anti-inflammatoires naturels. 

Pour vous soigner, vous avez besoin de :

  • Un système immunitaire efficace.
  • Une bonne circulation sanguine vers la zone blessée.
  • L’ensemble des molécules permettant de produire les cellules, les hormones, et les tissus nécessaires pour réparer le tendon.

Ainsi, tout ce qui est susceptible de perturber un des ces 3 éléments doit être évité tant que possible, la prise d’anti-inflammatoire en faisant partie. À l’inverse, tout ce qui favoriser un de ces 3 éléments doit être appliqué et utilisé pour bien se soigner.

 

D’autres questions après la lecture de cet article ? N’hésitez pas à m’écrire vos questions et commentaires en bas de la page.

Informations fondées sur les dernières recommandations et données médicales et scientifiques

NB : Cet article n’a pas pour but de remplacer une consultation médicale qui reste la solution à privilégier et à conseiller.

 

Ressources scientifiques :

  • 1) The roles of inflammatory mediators and immunocytes in tendinopathy
  • 2) A Scoping Review of Non-Medical and Extra-Medical Use of Non-Steroidal Anti-Inflammatory Drugs
  • 3) Treatment of Tendinopathy: What Works, What Does Not, and What is on the Horizon
  • 4) Reparative and Maladaptive Inflammation in Tendon Healing
  • 5) Anti-inflammatory management for tendon injuries – friends or foes?
  • 6) A systematic review of inflammatory cells and markers in human tendinopathy
  • 7) No Additive Clinical or Physiological Effects of Short-term Anti-inflammatory Treatment to Physical Rehabilitation in the Early Phase of Human Achilles Tendinopathy: A Randomized Controlled Trial
  • 8) Cause for concern in the use of non-steroidal anti-inflammatory medications in the community -a population-based study
  • 9) NSAID–Gut Microbiota Interactions
  • 10) The Use of Ultrasound-Guided Injections for Tendinopathies
  • 11) Clinical benefits and drawbacks of local corticosteroids injections in tendinopathies
  • 12) Randomised controlled trial evaluating the short-term analgesic effect of topical diclofenac on chronic Achilles tendon pain: a pilot study
  • 13) A sensible approach to the use of NSAIDs in sports medicine
  • 14) The Effect of Therapeutic Modalities on Tendinopathy
  • 15) Is it time to put traditional cold therapy in rehabilitation of soft-tissue injuries out to pasture?
  • 16) Soft-tissue injuries simply need PEACE and LOVE
  • 17) Don’t Lose Your Cool With Cryotherapy: The Application of Phase Change Material for Prolonged Cooling in Athletic Recovery and Beyond
  • 18) Curcumin: A Review of Its’ Effects on Human Health
  • 19) Bio-optimized Curcuma longa extract is efficient on knee osteoarthritis pain: a double-blind multicenter randomized placebo controlled three-arm study
  • 20) Curcuminoids and Boswellia serrata extracts combination decreases tendinopathy symptoms: findings from an open-label post-observational study
  • 21) Efficacy of acetaminophen versus ibuprofen for the management of rotator cuff-related shoulder pain: Randomized open-label study
  • 22) Influence of acetaminophen and ibuprofen on in vivo patellar tendon adaptations to knee extensor resistance exercise in older adults
  • 23) Effectiveness of isometric exercise in the management of tendinopathy: a systematic review and meta-analysis of randomised trials
  • 24) Deep friction massage to treat tendinopathy: a systematic review of a classic treatment in the face of a new paradigm of understanding
  • 25) Pharmacological Aspects of Essential Wintergreen Oil
  • 26) Clinical management of tendinopathy: A systematic review of systematic reviews evaluating the effectiveness of tendinopathy treatments
  • 27) Non-steroidal anti-inflammatory drugs for athletes: An update
  • Image à la une : Depositphotos

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8 commentaires sur “Anti-inflammatoires pour soulager la tendinite”

  1. Bonjour, 6 mois avec une tendinite du fessier (kiné depuis… toujours en soins) et mollet le tout coté gauche, je n’ai plus de thyroide depuis 1 an et demi, toujours pas equilibré, est ce que cela peu venir du traitement L-thyroxine henning?? je suis une bonne marcheuse mais là, je commence a déprimé de limiter mes sorties
    je prends du curcuma et boswellia pour soulager, j’ai du naproxene 550mg prescrit, mais toujours pas pris, est normal que cela soit si long???
    merci

  2. Bonjour,
    Mon médecin traitant m’a diagnostiqué une tendinite du moyen fessier gauche.
    J’ai pris des anti-inflammatoires oraux (keroprofene) j’ai eu une infiltration qui m’a fait beaucoup de bien, plus de douleur , ça a duré 3 semaines. Mais la douleur est présente à nouveau surtout la nuit quand je suis allongée. Je suis une grande marcheurs, ça me désole. Que faire? Merci pour tout.
    Lucie

    1. Bonjour Lucie,

      Logique, ce type de traitement ne semble pas efficace pour soigner la tendinopathie.

      Ce qui est recommandé, c’est la mise en charge progressive avec des exercices spécifiques. Je n’ai pas encore de programme à ce sujet (en cours de développement).

      Je vous oriente donc vers cette ressource :

      https://youtu.be/477OFkR0syE

      Prenez soin de vous

      1. Bonjour
        Samedi dernier j’ai fais 10mm de vélo et la nuit suivante des douleurs horribles dans les bras.cette semaine j’ai vu mon médecin de famille et lui en ai parlé il m’a donner du ketoprofene 2 x par jour …hier j’en ai prit qu’un seul et mis de HE de gautherie mélanger a de l’huile de arnica ….horrible la nuit j’ai comme les bras bloquer et ça fait mal jusque dans les doigts .que puis je faire pour me soulager ? Merci a vous ! Belle journée

        1. Bonjour,

          Il n’est pas possible d’avoir autant de douleurs après seulement 10 minutes de vélo. Cela ne peut pas être la cause, il devait y avoir un problème au préalable.

          Je ne connais pas la cause de vos douleurs, donc je ne peux pas vous conseillé. La marche rapide quotidien 45 minutes sera fortement conseillée si vous êtes sédentaire, tout comme l’alimentation “anti-inflammatoire” et non pas des médicaments à long terme.

          Je vous laisse le soin de discuter de tout cela avec votre médecin.

          Prenez soin de vous